Je suis tombé sur ce mot dans un bouquin (j’ai fini tous mes albums à colorier) et quand j’en ai cherché la définition dans un dictionnaire, boum, ça m’a donné l’idée d’une série de hanjies.
La sérendipité, c’est l’action de trouver ce que l’on ne cherchait pas.
Christophe Collomb qui tombe sur le continent américain en cherchant à rallier les Indes par l’ouest ou Henri Becquerel qui découvre la radioactivité en oubliant des sels d’uranium sur une plaque photographique...
Voici quelques exemples de sérendipité, une série sur l’apologie du « oups... pas fait exprès ! ».

Stephanie Kwolek nait en 1923 en Pennsylvanie. Elle obtient un diplôme de chimie mais est passionnée par la médecine. Pour gagner sa vie et financer ses études, elle trouve un poste de chimiste dans la société Dupont. Elle est affectée à un département de recherches et son investissement est tel qu’elle en oublie ses anciens projets de vie
En 1964 le groupe Dupont anticipe une pénurie d’essence et veut mettre au point une fibre légère pour remplacer le caoutchouc dans la fabrication des pneus pour voitures.
L’étude est confiée à Stéphanie qui décide d’associer deux polymères (le Poly-p-phénylène-téréphalate et le poltbenzamide), de les porter à 200 degrés et de les filer ensemble.
Le procédé est testé en laboratoire et la fibre obtenue s’avère aussi légère que solide (5 fois plus résistante que l’acier à la traction), elle résiste aux hautes températures, au cisaillement...
Le brevet du kevlar est déposé en 1971 et trouve de multiples applications, gilets pare-balles, casques, coques de bateaux, matériels sportifs, dans le bâtiment, la hi-fi, etc... tant pis pour les pneus.
Stephanie Kwolek déposera 28 autres brevets, obtiendra un grand nombre de prix et se verra inscrite au National Woden’s Hall of Fame.
Étonnant non ?
Vérifié logique, bons clics