les poissons volants

Dédé-la-limace nous ayant fait faux bond (on ne peut vraiment plus compter sur personne, de nos jours), Riton et moi on décide de mettre les voiles avant que le bowling ne se décide à appeler ces messieurs de la maison poulaga. Non pas qu'un honnête hanjieur comme votre serviteur ait quelque chose à se reprocher, mais mon ami Riton semblait avoir une affaire plus urgente à négocier quelque part.
A peine franchie la porte du bowling et vlan ! Des chandelles comme s'il en pleuvait. Les malhonnêtes qui avaient ramolli la limace nous avait attendu à la sortie pour nous cueillir comme des tomates bien mures.
On se réveille sur quelque chose qui ressemble au Golden Gate, en plus petit. Ca ne pouvait pas être le vrai : on ne passe tout-de-même pas de Sarcelles à San Francisco en un seul coup sur la caboche.
Outre les mains liées et le parpaing attaché à mes chevilles, force est de constater que tout va plutôt bien. A côté de moi, Riton semble penser de même.
Une petite poussette dans le dos plus tard et nous voilà tous les deux partis pour un spectacle aquatique de haute volée...

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