Les autistes se sentent souvent bien mieux en compagnie d'animaux, car ceux-ci n'ont pas de "masques sociaux" et leur semblent bien plus facile à comprendre que les autres être humains mais surtout, ils ne les jugent pas.

Ici, notre héroïne est allongée dans l'herbe, un ronronneur sur le torse, un oiseau qui chante dans un arbre, le soleil de printemps lui réchauffe doucement la peau ainsi que le souffle chaud qui sort des naseaux. Au loin, se dressent les montagnes, pas un être humain à l'horizon : "ouf, enfin au calme".

Mais ceci n'est qu'un rêve... Les autistes sont généralement bien trop précaires pour se constituer un tel environnement. S'il leur arrive de garder un travail ce n'est qu'au détriment de leur santé mentale* (car très peu sont adaptés à leur handicap). Avec un peu de chance il se peut qu'ils touchent l'AAH (Allocation Adulte Handicapée) et s'ils n'ont pas de soutien familial cela signifie parfois la rue...

En France, l'autisme est tellement méconnu (et méREconnu), que dans certains départements, les autistes sans déficience intellectuelle n'arrivent pas à toucher les aides auxquelles ils ont droit.

*Les comorbidités les plus fréquentes avec l'autisme de haut niveau étant la dépression et le burn out