Lucien était douillettement recroquevillé sur lui -même. C’était sa position favorite. Il ne s’était jamais senti aussi détendu, heureux de vivre. Tout s on corps était au repos, léger, presque aérien. Il s ’y sentait flotter. Pourtant , il n’avait absorbé aucune drogue pour accéder à cette sorte de béatitude1. Lucien était calme et serein naturellement ; bien dans sa peau, comme on dit. Un bonheur égoïste, somme toute.
Claude Bourgeys
Merci Fabdan :)