Les prisonniers des films ou des séries télévisés, lorsqu'ils appellent au-dehors, ou bien qu'ils expriment leur solitude ou une éventuelle dépression (surtout dans les films les plus sombres), ont cette manie qui consiste à serrer fort le poing autour du barreau de la porte (ou à accrocher les doigts au grillage, c'est selon).
Ça nous plaisait bien, quand on était enfant, lorsqu'on jouait au méchant et son prisonnier, de reprendre ce geste, de mettre en valeur notre rôle de détenu en tenant fermement la grille de la cour de récréation, attachés à l'aide d'une corde à sauter.
Mais pourquoi une telle attirance envers cette contraction des phalanges ? Les détenus la font-il réellement, régulièrement, machinalement ou n'est-ce qu'une image populaire symbolisant la lutte contre la captivité et pour la liberté ? Espère-t-on faire fondre l'acier grâce à la chaleur de nos paumes ?
Ce sont peut-être des questions sans importance, ou à la réponse évidente, mais je me les pose depuis fort longtemps, et... j'estime que ça valait bien le coup de faire tourner mon 2nd hanjie autour de ce sujet. Bon remplissage !
Cela fait deux fois que tu choisis de représenter l'un des sujets les plus difficiles à faire en hanjie : les mains, et tu y réussis fort bellement, chapeau bas, ElenaMarie !
D'ailleurs, si représenter des mains te plaît et que tu souhaites améliorer encore ta technique, je ne saurais que trop te conseiller de résoudre ce hanjie de Petitpierre : http://www.hanjie-star.fr/picross/origines-d-un-testament-19--20547.html . Qui est, selon moi, la plus belle représentation de mains que j'ai vue sur le site.
À présent, il me reste à te dire que, et la description, et la grille sont superbes et super bien construites, et que la philo devrait bien se passer aussi, merci Elenamarie :)
Comme il pleut sur la ville ;.
je me joins aux précédents messages, très réussie cette main, et intéressant le questionnement qu'il y a autour d'elle.
Bon courage pour l'année scolaire.
« Qu'as-tu fait? Demande l'un d'eux
- J'ai fait un holdup et j'en ai pris pour quinze ans. Et toi?
- J'ai tué un taximen par ce que je trouvais qu'il me demandait trop chère. Et moi j'en ai pris pour vingt cinq ans. Prends le lit qui est vers la porte, comme tu vas sortir le premier. »
Au bout de quinze ans notre vacancier se retrouve avec un nouveau colocataire. Comme la première fois il pause la question qui le titille:
« Qu'as-tu fais?
- J'ai été condamné à quinze ans pour secourisme
- Pour secourisme?
- Oui, ma belle mère saignait du nez, et je lui ai fait un garrot autour du cou pour arrêter l'hémorragie. »
(Notre vétéran va pouvoir dormir dans le lit vers la porte, mais qui sait avec l?habitude.)
Si ce n'est que c'est rare de faire autant l'unanimité.
Bravo Elenamarie, je sens qu'on va s'éclater avec tes hanjies !