Ex-Officier, Meneur de troupe de théâtre et d'insurgés, Commandant de la Garde Nationale sous la Commune de Paris, puis organisateur de cantines autogérées.
Maxime Lisbonne est né à Paris le 24 mars 1839 et mort à La Ferté-Alais le 25 mai 1905. Engagé dans la marine, il participe à la Guerre de Crimée puis il devient chasseur à pied et ensuite zouave. Son engagement terminé, il se lance dans le théâtre et devient directeur de la salle les Folies Saint-Antoine, mais il fait faillite en 1868. Il devient alors agent d'assurance.
Le 14 mars 1871, comme délégué du 10e arrondissement, il est membre du Comité central de la Garde nationale. Le 3 avril, il est élu chef de la Xe légion de la Garde nationale. Le 1er mai, il prend le commandement des fortifications parisiennes entre la Point-du-Jour et la Porte de Versailles. Pendant la Semaine sanglante, il organise la défense du Panthéon et du Château-d'Eau. Le 26 mai, il est blessé et arrêté. En décembre 1871, le Conseil de guerre le condamne à la peine de mort, mais un second conseil, en juin 1872, commue sa peine en travail forcé en Nouvelle-Calédonie. Après l'amnistie de 1880, il revient en France, reprend ses activités théâtrales aux Bouffes du Nord. Il se lance dans le journalisme avec L'Ami du peuple où il prône la révolution sociale. Il ouvre différents cabarets, La Taverne du Bagne, Le Casino des Concierges, La Frite révolutionnaire, Le Ministère des Contributions directes. Il s'y ruine. Il termine sa vie comme débitant de tabac à La Ferté-Alais.
Engagé dans la marine, il participe à la Guerre de Crimée puis il devient chasseur à pied et ensuite zouave. Son engagement terminé, il se lance dans le théâtre et devient directeur de la salle les Folies Saint-Antoine, mais il fait faillite en 1868. Il devient alors agent d'assurance.
Le 14 mars 1871, comme délégué du 10e arrondissement, il est membre du Comité central de la Garde nationale. Le 3 avril, il est élu chef de la Xe légion de la Garde nationale. Le 1er mai, il prend le commandement des fortifications parisiennes entre la Point-du-Jour et la Porte de Versailles. Pendant la Semaine sanglante, il organise la défense du Panthéon et du Château-d'Eau. Le 26 mai, il est blessé et arrêté. En décembre 1871, le Conseil de guerre le condamne à la peine de mort, mais un second conseil, en juin 1872, commue sa peine en travail forcé en Nouvelle-Calédonie.
Après l'amnistie de 1880, il revient en France, reprend ses activités théâtrales aux Bouffes du Nord. Il se lance dans le journalisme avec L'Ami du peuple où il prône la révolution sociale. Il ouvre différents cabarets, La Taverne du Bagne, Le Casino des Concierges, La Frite révolutionnaire, Le Ministère des Contributions directes. Il s'y ruine. Il termine sa vie comme débitant de tabac à La Ferté-Alais.