Mais le plus touchant encore, ce sont les chiens, ces braves chiens de berger, tout affairés après leurs bêtes et ne voyant qu’elles dans le mas. Le chien de garde a beau les appeler du fond de sa niche ; le seau du puits, tout plein d’eau fraîche, a beau leur faire signe : ils ne veulent rien voir, rien entendre,
avant que le bétail soit rentré, le gros loquet poussé sur la petite porte à claire-voie, et les bergers attablés dans la salle basse.
Alphonse Daudet