« Journal de Frasier, jeudi 18 avril 2007, 21h05,
Léopoldina Hilton, la fashion victim . Le commissariat me renseigna une fois de plus sur les coordonnées de la suspecte. Je l appelai donc, et lui donnai rendez vous à une terrasse de bar, l'ayant au préalable mise au courant du décès de Janet.
Bardée de sacs de shopping, la femme brune apparut équipée d un grand sourire qui me désarmait un peu. Son air chic et élégant annonçait un entretien qui serait plus agréable qu'avec les deux autres loustics.
« Vous vous êtes fâchées m a-t-on dit ? » tentai-je de prime abord pour la déstabiliser. Une de mes techniques d interrogatoire favorites.
« Trop pas, hihihihi, nous sommes comme des sisters, elle et me, copines pour toujours quoi. J avais prêté 200$ à Janet pour qu elle puisse s acheter des chaussures il y a deux semaines. Je lui juste dit qu elle devait me les rendre assez vite, sinon j'allais la tabasser à mort avec mon sac à main, hihi je rigole. L'argent je m'en fous, Papa en a plein dans son coffre.»
« Vous étiez au courant qu elle avait un nouveau copain ? »
« Je l ai jamais vu son boyfriend. C'est même plutôt étrange, maintenant que j'y pense, hihi, ça me fait drôle de penser, c'est pas si douloureux que ça! Je me demande même si il existe. Janet était un peu crazy parfois. »
« Où étiez-vous le soir du "murder"? »
« J étais chez moi, en train de faire des ventes privées sur le net. Je chasse toujours la bonne affaire, ce soir là j avais des vues sur un ensemble rouge. J ai aussi passé la soirée sur un forum à discuter avec une vendeuse de nos gardes robes respectives, on se posait des questions comme pourquoi il ne faut pas mettre de string avec des salopettes et... »
« Et si on partait du principe que, disons, les strings ne m'avancent pas dans cette enquête, hein? Vous étiez sur l'ordinateur toute la soirée ? »
« Oui pourquoi ? »
Je ne pris même pas la peine de répondre. 200$ pour un meurtre ? J étais une fois de plus perplexe.
Les cinq heures suivantes, cette cinglée me narra sa vie. Insipide et tellement vide qui s'articulait autour de robes vertes et autres stupides chaussures dont les prix avoisinent mon salaire mensuel. Je profitais qu elle avait la bouche sèche et qu elle buvait un verre d'eau pour prendre la tangente et régler la note au bar. Ce mal de tête allait de pire en pire. Mes tempes vibraient au son d'un tamtam maudit et invisible, je me posais donc sur un banc dans un parc, alors que je rentrais au commissariat. Enfin un peu de calme. Un malaise.
Un coup de fil du commissaire me sortit de ma torpeur :
« Jack ? »
« Oui, commissaire ? »
« Avez-vous le nom du coupable ?
« Justement, je voulais vous dire, commissaire... »
"..."
Dans tous les cas le hanji réponse sera posté après demain. La question qui se pose pour récapituler est donc, qui a commis le meurtre, quel indice vous l'indique et enfin pourquoi (dans quelles circonstances) le coupable a t'il commis l'irréparable?
Je trouve qu'elle a un petit coté "Adèle Blanc-Sec".
Je pense que cela n'est pas Sonny, il a été ébranlé à l'annonce de la mort de Janet. Par contre pourquoi leopoldina se posait-elle la question si il fallait mettre un string sous une salopette? Sinon pour se protéger des projections de sang!
-On ne s'attend PAS à ce que ce soit cette personne qui soit coupable.
-Le !!"détail"!! qui doit vous indiquer le coupable ne figure pas sur le hanjis, simples décorations des textes.
-Le hanji 1 sert d'introduction mais est !! capital !! dans la découverte de l'identité du coupable.
-Sonny le gentilhomme n'est pas coupable.
-Les circonstances qui ont poussé au drame ne figurent pas dans les hanjis mais on le suppose.
-Idem le mobile du meurtre ne peut être que supposé, il ne figure pas dans les textes.
avec ces nouvelles infos j'espère vous avoir remis sur les rails. : j
C'est moi, ou ça sent le neurone grillé?
Quand le premier agent est arrivé sur les lieux vers 00h15, la porte était fermée et il a dû l'enfoncer. Donc, on peut supposer que l'assassin avait la clé ou connaissait un autre moyen de rentrer. Ce qui fait de Georges, le propriétaire de l'appartement un excellent suspect.
D'un autre côté, Janet la victime a appelé la police sacaht qu'"on" allait la tuer : elle devait donc connaître son assassin : si elle savait que c'était Georges, pourquoi serait-elle restée chez lui ? Cela disculpe quasiment Georges. Dans le genre tiré par les cheveux pelliculés, on peut se dire que Janet a voulu se suicider et faire accuser Georges. Mais j'en doute fort...
On peut aussi douter que Leopoldina ait fait le coup pour une question d'argent : la victime a été retrouvée avec un portefeuille "bien garni" sur elle. Mais son alibi est le plus mince : n'importe qui aurait pu passer la soirée sur l'ordinateur et chatter à sa place...
Autre hypothèse : c'est Frasier l'enquêteur qui a fait le coup (pour des raisons qui m'échappent, certes) Il se trouve que les dates du journal sont fausses. J'ai vérifié : le 15 avril 2007 était un dimanche et non pas un lundi !
Mais je fais probablement fausse route, étant donné que le premier hanjie n'est pas "capital" dans cette hypothèse et que le fichu message retrouvé dans la main de la victime doit bien avoir une signification...