1381, La mauvaise humeur due aux impôts levés par la couronne ne se calme pas. On manifeste, on délivre de force quelques prisonniers... Les bourgeois, d'abord en accord avec le mouvement, prennent peur. Le désordre n'est pas bon pour le commerce. De plus, quelques riches bourgeois se retrouvent lynchés par la foule en colère.
Les autorités reçoivent des représentants du peuple pour négocier. Les esprits se calment, et on se résigne enfin à payer l'impôt. Le roi pardonne... sauf à une poignée de meneurs...
Et le soleil desséchés et noircis;
Pies, corbeaux nous ont les yeux crevés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais nul temps nous ne sommes assis;
De ci de là, comme le vent varie,
À son plaisir sans cesser nous charrie,
Plus becquetés d'oiseaux que (des) dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie,
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre!
François Villon
Superbe