Quand elle vit les sept nains, elle s'effraya. Mais ils la regardaient avec amitié et posaient déjà des questions : « Comment t'appelles-tu ?
- Je m'appelle Blanche-Neige, répondit-elle.
- Comment es-tu venue jusqu'à nous ? »
Elle leur raconta que sa belle-mère avait voulu la faire tuer, mais que le chasseur lui avait laissé la vie sauve et qu'elle avait ensuite couru tout le jour jusqu'à ce qu'elle trouvât cette petite maison. Les nains lui dirent : « Si tu veux t'occuper de notre ménage, faire à manger, faire les lits, laver, coudre et tricoter, si tu tiens tout en ordre et en propreté, tu pourras rester avec nous et tu ne manqueras de rien.
- D'accord, d'accord de tout mon coeur, » dit Blanche-Neige. Et elle resta auprès d'eux. Elle s'occupa de la maison. Le matin, les nains partaient pour la montagne où ils arrachaient le fer et l'or ; le soir, ils s'en revenaient et il fallait que leur repas fût prêt. Toute la journée, la jeune fille restait seule ; les bons petits nains l'avaient mise en garde : « Méfie-toi de ta belle-mère ! Elle saura bientôt que tu es ici ; ne laisse entrer personne ! ».
bravo.
- Comment t'appelles-tu ?
- Je m'appelle Blanches-Fesses, répondit-elle.
- Pourquoi es-tu venue jusqu'à nous ? »
Elle leur raconta que sa belle-mère avait voulu la faire bronzer, mais que la cabine UV lui avait laissé les fesses blanches et pleines de vergetures et qu'elle avait ensuite couru tout le jour jusqu'à ce qu'elle trouvât cette petite maison.
Les mains lui firent alors moultes massages, et les vergetures disparurent.
Les 4 masseurs zouaves aux sept mains (l'un d'eux était handicapé) lui dirent alors :
- Si tu veux t'occuper de nos culottes, tu pourras rester avec nous et tu ne manqueras plus jamais de massages.
- D'accord, d'accord, de toutes mes fesses d'accord. répondit Blanches-Fesses.
Et elle resta auprès d'eux, à s'occuper des culottes des zouaves qui la massaient si bien (C'étaient des zouaves irlandais qui s'appelaient Ferguson, car ils massaient les Ferguson).
Tout cela l'émoustillait fort, et elle s'en ouvrit au grand méchant loup qui passait là par hasard et par la départementale.
Mais ce dernier, obsédé par le petit chaperon rouge qu'il avait vu dans un Tex Avery décida de ne pas s'occuper des dentelles de Blanches-Fesses.
Alors cette dernière enfila ses pantoufles de vair, se déguisa d'une peau d'âne et partit pour la haute montagne rejoindre Heidi qui y gardait la chèvre de Monsieur Seguin.
- Ah, mais vé que c'est la pitchoune, s'exclama Heidi avec son inimitable accent tyrolien, tu viens pour que je m'occupe de ton petit trou la la itou ?
Car il faut bien vous le dire, mesdames et mesdemoiselles, la petite Heidi, malgré les apparences, était née et avait grandi sur Lesbos, la belle île grecque. Seulement, Ulysse était passé par là 15 ans après sa naissance, avec 3 de ses fidèles gladiateurs (Spartacus, Geronimo et Lancelot), et ils eurent vite fait de convaincre la petite que... euh, bon, il y en a encore 15 pages alors je ne vous recopie que la morale de l'histoire :
Bref, si t'as la fesse pâle, ne mets plus les mains des masseurs dans la culotte des zouaves.
Bizzz à toi aussi!
Très joli dessin, avec plein de détails !
Magnifique.
La grille est super