A Vienne, l'empereur François Joseph avait vieilli, et les coups du sort qui avaient frappé sa famille l'avaient considérablement affaibli. Il avait perdu son fils Rodolphe, mais aussi sa femme Elisabeth (la célèbre Sissi), assassinée en 1898 par un déséquilibré.
Ce n'est pas ce vieillard qui allait avoir l'énergie pour stopper l'escalade qui conduirait au désastre...
La perte d'influence de l'empereur eut aussi des conséquences sur les nationalismes qui se réveillaient au sein de l'empire. Allemands, Hongrois, Slaves (Tchèques, Slovaques, Polonais, Ukrainiens, Slovènes, Croates, Serbes) ou latins (Italiens, Roumains) s'opposaient de plus en plus vigoureusement...
Quant aux religions... Si l'empire était officiellement catholique Romain, des régions entières étaient protestantes, orthodoxes, ou musulmanes. Tout ce beau monde n'était d'accord que pour taper sur les juifs.
Bref, l'empire menaçait de s'éparpiller façon puzzle.