25 août 1914
(Suite des malheurs de Désiré Renault)
Sur le soir, l'on nous apprend une horrible nouvelle: au dessus de nous l'asile brûle; les obus ont mis le feu, c'est un véritable brasier; puis le feu tombe par les soupiraux et enflamme la paille sur laquelle nous sommes couchés. Alors c'est un véritable sauve qui peut, les femmes, les enfants, les vieillards et les moins blessés se sont enfuis, et moi qui ne peut faire un mouvement, je reste abandonné avec plusieurs de mes camarades, le feu se rapproche de nous. Alors, je me traîne jusqu'au bas des marches, mais quelle souffrance j'ai endurée! Je crache du sang à pleine bouche. Enfin, plusieurs hommes et des soldats arrivent, un jeune homme me charge sur son dos et me sort du brasier avec bien des difficultés...
Désiré Edmond Renault
Merci !
Merci Petitpierre.
Lh68:la plupart des documents publiés sont "nettoyés", au moins en ce qui concerne l'orthographe. Ca n'était pas mieux "avant", ceux qui savaient écrivaient pour les autres...