Le maître n'est pas encore dans la classe, mais un écolier est arrivé, apportant avec lui une bûche pour faire chauffer le poêle avant que ses camarades n'arrivent...
Une fois n'est pas coutume, un hanjie très simple... "scolaire"...
Chez nous l'institutrice était très sévère, surtout avec les enfants des parents qu'elle n'aimait pas. Comme elle avait des filles et qu'il fallait que cela soit les meilleurs. Chaque fois qu'il y avait une composition, elle faisait réviser les sujets à ses filles la veille, c'est mon frère qui l'avait entendu, alors qu'il était en faute, dans la cour de l'école. Elle avait de l'avance sur son temps, car maintenant cela se fait pour tous les élèves. Comme je l'ai déjà dit elle était très sévère, les châtiments corporels, c'était tous les jours, par contre il y avait un mongolienne dans mon village, elle lisait le journal de la première à la dernière page. Si un jour nos parents nous achetaient du chocolat (ce qui était assez rare à l'époque), on était obligé de garder le papier aluminium. Arrivé en fin d'année, tous les enfants amenaient leurs collectes, qu'ils lissaient au mieux (il ne fallait pas en déchirer une car autrement c'était notre fête et c'était encore un moment de vexations, pour les écoliers qui en apportaient le moins). Au paravent on était aller faire une collecte de pives de sapins ou d'épicéas (fait lors de notre temps libre, car à l'époque on allait très peu se promener pendant l'école) que la maîtresse sortait et là les plus grands, roulaient les pives dans le papier aluminium, en le faisant bien coller aux bosses, sans oublier d'y mettre un ficelle. Et voilà de belles décorations de Noël, pour pas bien cher. Comme cadeau on avait des oranges, ensuite des mandarines et sur la fin de mes études (qui duraient du C.E 1 aux cours de fin d'études 2) on avait de petits cadeaux. Je ne l'ai pas connu, mais les enfants avant nous étaient en short toute l'année, même l'hiver dans la neige. Arrivé à l'âge de quinze ans, ils avaient le droit de mettre un pantalon.
Si un jour nos parents nous achetaient du chocolat (ce qui était assez rare à l'époque), on était obligé de garder le papier aluminium. Arrivé en fin d'année, tous les enfants amenaient leurs collectes, qu'ils lissaient au mieux (il ne fallait pas en déchirer une car autrement c'était notre fête et c'était encore un moment de vexations, pour les écoliers qui en apportaient le moins). Au paravent on était aller faire une collecte de pives de sapins ou d'épicéas (fait lors de notre temps libre, car à l'époque on allait très peu se promener pendant l'école) que la maîtresse sortait et là les plus grands, roulaient les pives dans le papier aluminium, en le faisant bien coller aux bosses, sans oublier d'y mettre un ficelle. Et voilà de belles décorations de Noël, pour pas bien cher. Comme cadeau on avait des oranges, ensuite des mandarines et sur la fin de mes études (qui duraient du C.E 1 aux cours de fin d'études 2) on avait de petits cadeaux. Je ne l'ai pas connu, mais les enfants avant nous étaient en short toute l'année, même l'hiver dans la neige. Arrivé à l'âge de quinze ans, ils avaient le droit de mettre un pantalon.