"Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur."
Victor Hugo.
I tried to adapt it in English:
"Tomorrow, at dawn, when the sun whitens the plain
I'll leave. You see, I know you are waiting for me.
I'll go by the forest, I'll go by the mountain.
I can not, far from you, continue not to be.
I'll be walking with eyes staring at my thoughts' lands,
Unmoved by any noise, unmoved by any light,
Alone unknown, bowing my back, folding my hands,
Sad, and for me, the day will be just as the night.
I won't watch evening reflecting on a wave,
Nor the sails far away going down to Harfleur,
And when I will be there, I will put on your grave
A bunch of green holly and flowering heather."
Difficulty : ****
Tested, logical.
Don't require any specific method, but you'll need to be focused.
Good blackenage.
Jolie grille très agréable à découvrir, merci !
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur."
Un des plus beaux, si ce n'est le plus beau poème que je connaisse, et qui me fait tant admirer son auteur.
Bravo Max, et merci :)
@Teejee : Je n'avais pas saisi le "ville qui est" tout de suite. Mais je pense que je me voile la face en pensant que tu puisses laisser tomber les jeux de mots ;)
@Vero : Jusqu'au camp du moins.
@YomYom : Tout à fait d'accord, et je note que tu n'as regardé "ni l'or du soir qui tombe, ni les voiles au loin descendant vers Harfleur" :) Que j'aime me réciter ces vers.
Merci Max !
Bon ce n'est pas tout mais je bloque, j'y reviendrai.
@Bounty : Si ça peut t'aider, la colonne 17 peut être stratégique une fois que tu as rempli L17 et placer trois cases noires de C17 ;) Pour le poème, mon petit frère l'avait appris il y a une dizaine d'années ; c'est à faire de le faire répéter que je l'ai moi-même appris.
Vivez ! aimez ! ayez les bonheurs infinis.
Oh ! les anges pensifs, bénissant et bénis,
Savent seuls, sous les sacrés voiles,
Ce qu'il entre d'extase, et d'ombre, et de ciel bleu,
Dans l'éternel baiser de deux âmes que Dieu
Tout à coup change en deux étoiles !
C'est la fin du poème que V Hugo avait dédié à Charles Vacquerie, époux de sa file sous le nom du défunt.
Moins connu, je pense plus dur à apprendre et plus long.