Un barrissement profond retentit et toute la troupe s'ébranle. La matriarche se retourne, il manque son dernier petit, pourquoi n'a-t'il pas obéi à l'ordre de départ ? Il est là-bas, toujours affalé dans le marigot boueux qui s'assèche peu à peu. Il faut le rappeler à l'ordre. La tête basse, la mère envoie un infrason inaudible à l'oreille humaine "Viens ici, tout de suite !". L'éléphanteau se lève d'un bond - cette fois, maman ne plaisante pas - et sur ses grosses pattes pataudes, il se presse vers le troupeau. Pour s'excuser, il enroule sa trompe autour de celle de sa mère, qui l'entoure avec comme d'un bras pour lui faire réintégrer le coeur de la horde où il sera en sécurité.
Il avancent lentement, en direction du fleuve à des kilomètres de là, où ils savent que l'eau est abondante. On les suit du regard, ils s'éloignent, on ne voit plus que leurs dos...
J'aime vraiment ce site car on peut mêler de tres beaux textes et des hanjies. Ton texte et ton hanjie se complètent trés bien.
Merci de ta sympathie Nuage !
bravo Missy !
Ne me demandes pas en retour, pas de vacances pour moi, j'écris mes mémoires. Gros boulot ...
et courage pour tes mémoires.