Après la bataille de Roosebeke, on laissa les cadavres des Gantois aux chiens et aux oiseaux, sauf celui de Philippe Van Artevelde, qui fut pendu pour l'édification du peuple.
Gand accepta sa défaite et Philippe de Bourgogne renonça à l'assiéger (de plus, on était au début de l'hiver, et un siège en cette saison aurait été bien pénible).
Au lendemain de la bataille, Bruges s'empressa d'ouvrir ses portes, et de mettre fin à son alliance avec la couronne anglaise et à son obédience au pape Urbain VI (celui de Rome). Elle accepta même de payer une forte amende.
La ville de Courtrai s'en sortit moins bien. Les éperons de la chevalerie française vaincue en 1302 à la "bataille des éperons d'or" ornaient toujours la voûte de l'église Notre dame...