Chaque jour qui passait dans la vallée rapprochait Ayla de sa jeune pouliche, dont elle appréciait la présence et lui permettait de se sentir moins seule. Elle passait beaucoup de temps à brosser la pouliche avec une cardère afin d'éliminer les poils morts. Celle-ci appréciait cette opération qui la soulageait des démangeaisons occasionnées par son poil de jeune pouliche qui était remplacé au fur et à mesure par une toison plus épaisse. Ayla pris conscience, à cette occasion, que la pouliche commençait à avoir son poil d'hiver qui poussait. Elle prit conscience qu'elle devait accélérer la récolte des plantes dont elle aurait besoin pour passer la saison d'hiver. Elle prit soin, à cette occasion, de récolter de l'herbe pour faire une provision de fourrage pour sa nouvelle amie. Un jour, elle décida de donner un nom à sa nouvelle amie. Elle lui traça sur le front une marque faite avec de l'argile rouge et la nomma : Whinney, l'équivalent d'un hennissement de cheval, qu'Ayla savait parfaitement imiter, comme d'ailleurs bien d'autres cris d'animaux, dont les oiseaux.
Laissons Ayla finir ses réserves d'hiver et faire de Whinney son amie. Nous la retrouverons bientôt.