Nous marchons des heures dans ce qui nous semble être l'empreinte d'un gigantesque serpent aux écailles saillantes. Le soleil tape dur dans ce désert pour des fourmis habituées à vivre dans l'ombrage et l'humidité de la forêt vierge. Je conseille à Élie de se munir d'une feuille d'arbre et de la porter à la manière d'une ouvrière, afin de nous protéger des rayons brûlants.
Fred Bernard