La nuit est tombée depuis un moment, il n'y a plus un instant à perdre. Apollon est là, qui tournoie devant la lune. Nous grimpons au sommet du plus grand arbre et lui demandons d'approcher. Les grands yeux dessinés sur les ailes m'impressionnent mais je fais mine de rien. Étonné par notre demande mais fier de sa véritable fourrure, si rare chez les insectes, il consent à nous montrer ses poils. Encore raté! Ils sont bien plus fins et légers que le nôtre.
Fred Bernard