Suite et fin du témoignage de Désiré Renault.
L'hôtel où m'a apporté ce brave est un hôtel thermal transformé en ambulance de la Croix-Rouge, là plusieurs obus sont tombés, donc tous les blessés sont dans les caves. Le bombardement continue jusqu'au lendemain à 2 heures de l'après-midi (...)
Le commandant fait hisser le drapeau blanc (...)
C'est un grand soulagement pour nous autres blessés, les braves soeurs, les infirmiers et les infirmières remontent les blessés des caves et les installent dans les salles du magnifique hôtel; les docteurs nous font nos pansements. Nous en avions bien besoin, car plusieurs jours ce n'était pas possible; (...)
Lorsque les Allemands nous prennent pour nous emmener prisonniers dans leur pays, tous ces braves gens pleurent. J'ai le coeur bien gros de quitter la France.
Désiré Edmond Renault
Il devint garde champêtre.
Bravo et merci.
Parfois, j espère l'existence d'un enfer pour qu'ils y brulent pour l'éternité.
Faut rappeler que les USA dosaient à 1000 % la concentration des produits chimiques. Effet garanti.
Pour 14-18, il y a totale impunité, la plupart des généraux sont morts très âgés, dans leurs lits, tranquilles. Et parfois avec une médaille.